Tourisme en Tunisie
Le tourisme en Tunisie est l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie de la Tunisie et une source dedevises pour le pays. Le tourisme a un effet d'entraînement sur d'autres secteurs économiques, tels que le transport, les communications, l'artisanat, le commerce et le bâtiment.La position géographique de la Tunisie au sud du bassin méditerranéen, avec 1 300 kilomètres de côtes en grande partie sablonneuses, un climat méditerranéen chaud l'été et doux l'hiver, un patrimoine civilisationnel très riche (huit sites inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco) et surtout un coût bas du séjour touristique, font de ce pays l'une des principales destinations des touristes européens en Afrique et dans lemonde arabe (quatrième pays le plus visité après l'Égypte, l'Afrique du Sud et le Maroc) : la Tunisie a accueilli 7 048 999 visiteurs en 20081. Elle s'est d'ailleurs fixée pour objectif de se rapprocher des dix millions de touristes à l'horizon 20142.Le développement du tourisme remonte aux années 1960 grâce à l'action conjuguée de l'État et de groupes privés. La capacité hôtelière passe progressivement de 56 000 lits en 1974 à 123 000 lits en19913. Si le tourisme ne rapporte que deux millions de dinars par an en 1962, avec 52 000 entrées et une offre de 4 000 lits, il devient vite la principale source de devises du pays avec 6 549 549 visiteurs et une offre de 231 838 lits en 2006 (dont près de 27 % situés dans des hôtels quatre et cinq étoiles)4. Le secteur représente à cette époque 6,5 % du PIB et fournit 340 000 emplois dont 85 000 emplois directs, soit 11,5 % de la population active occupée avec une forte part d'emploi saisonnier.HistoireEn 2010, le tourisme contribue à hauteur de 7 % au PIB, génère chaque année entre 18 et 20 % de recettes en devises, couvre 56 % du déficit commercial et emploie 400 000 personnes2. En outre, le secteur compte désormais une capacité globale de plus de 241 000 lits2.Suite à une année 2011 sinistrée pour cause de révolution, le secteur du tourisme tunisien donne des signes de reprise avec une hausse de 52,8 % du nombre de touristes au premier trimestre 20125.En 1974, la Tunisie reçoit quelque 716 000 visiteurs dont 207 000 Français et 90 000 Allemands de l'Ouest contre seulement 88 000 (63 000 Libyens et 25 000 Algériens), soit un peu plus de 10 % du total3. En 1991, 1 154 000 Libyens et 745 000 Algériens sont enregistrés, donnant un total de 2 058 000 Maghrébins contre 1 086 000 Européens et marquant un poids croissant de la clientèle maghrébine3.En 2008, celle-ci se partage de la manière suivante : Libyens (1 776 881 visiteurs), Français (1 395 255), Algériens (968 499), Allemands (521 513), Italiens (444 541), Britanniques (254 922) et Polonais(207 531)1. Ce groupe de tête tend toutefois à se diversifier par rapport à 2007, notamment vers l'Europe de l'Est — avec une hausse de 39,6 % pour les Polonais et 14,1 % pour les Russes — mais aussi vers les pays voisins, avec une hausse de 14,4 % pour les Libyens ; les marché turc, britannique, autrichien, tchèque et espagnol connaissent en revanche des décrochages importants1. Toutefois, la clientèle maghrébine fréquente peu les hôtels préférant le système de la location chez l'habitant : les entrées des clients maghrébins représentent 40,6 % des entrées totales en 2002 mais seulement 6,6 % des arrivées dans les hôtels3.Le tourisme intérieur constitue un autre marché de poids avec 1 251 251 touristes tunisiens pour un total de 2,75 millions de nuitées en 20066.Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !Le secteur est concentré aux mains de groupes privés tunisiens nouant des partenariats avec des groupes hôteliers internationaux : le FranHôtel djerbien de la chaîne El MouradiCe secteur contribue à mettre en valeur certaines régions, essentiellement celles du littoral oriental, cumulant plus de 95 % des lits :
Clientèle
- (30,46 % des nuitées en 2008) ;
- (25,15 %) ;
- -Hammamet (20,87 %) ;
- -Monastir (13,41 %) ;
- (10,11 %)1.
- ;
- (extension prévue pour 2011) ;
- (inauguration prévue en 2012) ;
- Tourisme saharien
- la région de Gafsa et du Jérid, avec les oasis de Tozeur, Nefta et les oasis de montagne (Chebika, Midès et Tamerza), qui est la mieux équipée en infrastructure hôtelière et abrite les plus grandes oasis de la Tunisie8 ;
- la région du Nefzaoua avec les deux oasis Kébili et Douz (au sud-est du Chott el-Jérid), Douz constituant le point de départ de nombreuses méharées vers le grand sud8 ;
- la région des habitations troglodytes de Matmata et des villages berbères qui l'entourent comme Béni Zelten, Tamezret, Zrawa et plus au nord Toujane, sur la route de Médenine ;
- la région de Tataouine et les 65 ksours qui l'entourent, Tataouine étant un point de départ pour découvrir le désert du Sahara8.
Clientèle
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