Tunisie tomate |
Tunisie. Les tomates sens dessus dessous |
Mardi, 27 Juillet 2010 11:49 | ||||||
Malgré l’accroissement des superficies consacrées à la production de tomates en Tunisie (26.000 hectares, contre 20.000 la saison précédente, +28%), la récolte de la saison en cours devrait être tout juste moyenne, conséquence de la propagation du fléau de la mineuse de tomates (Tuta Absoluta) et de la réduction des superficies consacrées à ce fruit au Cap bon, la première région productrice. Au terme de la saison en cours, la production atteindra, en effet, selon les estimations de la Fédération nationale des producteurs de tomates (Fnpt), quelque 900.000 tonnes, contre des prévisions tablant sur 1 million de tonnes. Le volume des tomates transformées atteindra environ 135.000 tonnes, dont 100.000 tonnes destinées à la consommation intérieure et 35.000 tonnes à l’exportation. Les opérations de transformation ont démarré début juin. Le nombre d’usines actuellement opérationnelles est estimé à 27 sur un total de 28. Les quantités transformées s’élèveront à 245.000 tonnes, contre 63.000 tonnes au cours de la même période de 2009. La région de Nabeul se maintient à la première place avec 131.000 tonnes transformées, alors que 25.000 tonnes sont traitées dans la région du Grand Tunis (Ariana, Manouba et Ben Arous) et 87.000 tonnes à Béja, Kairouan, le Kef et Sidi Bouzid. Avec 55 kilogrammes par habitant et par an, la Tunisie occupe le premier rang mondial en matière de consommation de la tomate. Elle est aussi parmi les dix premiers pays au monde en matière de transformation de ce fruit. LA TOMATE en Tunisie La culture de tomate a été introduite en Tunisie sous le règne d'Othman Bey aux alentours de l'année 1600 et ceci par les premiers Andalous, venus s'installer dans le Cap Bon et dans la région couvrant la Basse et Moyenne Vallée de la Medjerdah. Jusqu'à très récemment la culture de ce légume avait conservé en Tunisie son caractère traditionnel. La tomate se cultivait en effet dans des petits jardins très morcelés où l'intervention d'une main-d'ouevre familiale était prépondérante et les résultats obtenus souvent médiocres. La production de ces petites exploitations était destinée d'abord à l'auto-consommation et ensuite à la vente sur les marchés les plus proches ou à l'usine de transformation. Durant le protectorat Français la superficie cultivée en tomate a oscillé tout le temp entre 1500 et 2400 ha. Depuis l'indépendence en 1956 et surtout depuis la mesure d'interdiction de l'importation prise en 1958 les superficies cultivées en tomate ne cessent de croitre puis ces dernières elles ont commencé à décroitre et ce parceque les rendements de la production se sont améliorés. Elles sont passé de 10 Tonnes/hectare dans les années 1960 à 27 T/ha dans les années 1990 pour atteindre plus de 48 T/ha l'an dernier. Evolution des superficies consacrées aux tomates : - en 2000 =>21700 ha - en 2005 =>19200 ha - en 2006 =>16800 ha
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La tomate d’industrie en Tunisie
La majorité des usines de tomate ont entrepris la modernisation et l'augmentation de la capacité de leur appareil de production, et instauré des systèmes de management de la qualité. La culture de la tomate d’industrie compte plus de 10.000 producteurs qui emblavent entre 20.000 et 26.000 Ha à l’occasion de chaque campagne. C’est ainsi que l’on transforme entre 650.000 et 950.000 Tonnes de tomates fraîches par an, pour la production de double et triple concentré de tomates et d'autres conserves de tomates. La transformation débute généralement au courant de la première quinzaine du mois de juillet pour s’étaler jusqu’en septembre. Depuis plusieurs années la filière est excédentaire structurellement et les exportations représentent près de 20% de la production. Les marchés traditionnels de la Tunisie pour ce produit sont constitués de l’Union européenne, l’Afrique et notamment les pays limitrophes du Maghreb. L’harissa : Fabriquée à partir de piment rouge frais concentré, d’ail et d’épices, l’harissa en conserves est considérée parmi les produits les plus appréciés de la gastronomie tunisienne et sa popularité a depuis longtemps dépassé les frontières. En effet, testé et estimé par les millions de touristes, ce produit devient de plus en plus prisé sur le marché international.La culture du piment permet la production d’environ 200 mille tonnes annuellement, dont 25-30% sont traitées au niveau des 25 unités industrielles représentant cette branche. Ces dernières années, les exportations d’harissa ont connu un net progrès reflété par le tonnage réalisé et le nombre de pays importateurs de ce produit. En effet, l'année 2011 a connu un chiffre record d'exportation d'harissa avec 15 mille T expédiées vers plus de 20 pays partout à travers le monde. Autres Conserves et semi-conserves de fruits et légumes : Le secteur des conserves alimentaires a aussi touché aux mets traditionnels en alliant les délices des recettes typiques tunisiennes au savoir faire des professionnels du secteur.Une large gamme de produits est ainsi proposée par cette branche tel que les tomates séchées, les poivrons grillés, la salade grillée, la caponate d’aubergine, les artichauts grillés, les macédoines de légumes préparées en sauce, l’harissa traditionnelle, l’harissa verte, les pâtes d’olive, sans oublier la gamme habituelle comprenant différents types d’olives de table, de câpres, de piments etc. 30 unités de production produisent annuellement près de 10 mille tonnes d’olives et autres produits végétaux conservés et semi-conservés en différents types d’emballages et présentations... Concernant la transformation des fruits, elle occupe une quinzaine d’unités et se développe notamment autour de la production de confitures de différents fruits : abricot, coing, fraise, figues, et autres. La transformation est saisonnière et touche des produits frais. |
Promoteurs tunisiens et étrangers se sont récemment réunis pour la première fois à Tunis pour établir des liens de partenariat dans le secteur des conserves alimentaires et particulièrement dans celui de l’industrie de transformation des tomates.
Tunis Le Quotidien
«La promotion du partenariat dans l’industrie de transformation des tomates» : tel est le thème d’une importante conférence internationale tenue hier dans un hôtel de la capitale. Les invités étrangers ont répondu à l’appel en prenant part à cette manifestation dont l’objectif est de promouvoir le partenariat pour la promotion de ce produit de plus en plus sollicité par les consommateurs européens. M. Lotfi Baccouche, responsable au Groupement des industries de conserves alimentaires, a affirmé que ce séminaire est la première rencontre du genre depuis la création du GICA». Et d’ajouter «Le but de la journée est de mettre en relation des partenaires tunisiens du secteur des conserves alimentaires et les investisseurs étrangers intéressés par ce type de partenariat en vue de lancer des projets communs pour le développement de ce produit et sous-produits qui sont aujourd’hui de plus en plus développés. Hormis le produit classique à savoir les tomates double concentré, d’autres gammes de ce produit sont fabriquées à grande échelle et suscitent l’intérêt des consommateurs étrangers. On cite à ce propos les tomates pelées, les tomates sèches, le jus de tomate. A titre d’exemple, le secteur des tomates sèches mobilise actuellement plus de 30 opérateurs.
Un créneau porteur
L’activité de la transformation industrielle des tomates constitue un créneau de plus en plus sollicité par les importateurs étrangers. Chaque année entre 20 et 30% de la production est exportée. Il s’agit d’un chiffre important quand on sait que la production nationale de tomates fraîches est de l’ordre de 650.000 tonnes annuellement. Une production toujours excédentaire, écoulée en partie sur des marchés traditionnels constitués par l’Union européenne, des pays d’Afrique et les pays limitrophes.
Le secteur de l’industrie des tomates fait employer directement et indirectement plus de 100.000 producteurs qui emblavent entre 17.000 et 20.000 hectares à chaque campagne.
Les investissements directs étrangers (IDE) dans ce secteur sont importantes, d’autant plus qu’ils sont représentés par 24 entreprises étrangères.
L’intérêt accordé par les investisseurs étrangers à ce produit n’est pas le fruit du hasard. Les tomates tunisiennes restent marquées par une qualité sans équivoque, en raison d’une conduite ancestrale dans la culture de ce produit. La production des tomates reste cependant confrontée à des défis majeurs, à savoir l’entrée de la Chine dans le secteur de la production et l’orientation vers les biocarburants qui pourrait se concrétiser par une pression sur les superficies et les ressources hydrauliques.
Transformation de tomate |
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